Le beau choix des mots

Poètes, auteurs, mais aussi parents, enfants, amis voire amants sont d'habiles et fins employeurs de mots. Que nous les testions à l'abri de nos pensées, que nous les goûtions ou les lâchions comme une orde de chiens fous, nos mots nous gardent autant qu'ils nous trahissent.

La joyeuse joueuse thérapeute que je suis, les aime, les adore et ne sait pas s'exprimer auprès des patients sans un "mon cher... ma chère", " comme c'est agréable..." ou encore une si chère et belle ratification telle que "très bien"! Sans oublier de nommer monsieur ou madame par son nom ou son prénom (tout dépend de la politique du lieu) à chaque fois qu'il se passe quelque chose d'intéressant, afin de valoriser, de souligner positivement, un effet réussi.

A les choisir donc, il s'agit de choisir les bons, les beaux, les meilleurs pour la santé du coeur qui les reçoit. Les dire d'une belle voix afin que leur son soit doux aux oreilles qui les entendent et à la personne qui les perçoit. D'ailleurs, il est toujours bon de s'assurer qu'elle les perçoit correctement, qu'aucun appareillage n'est resté au chaud de sa boîte sinon quoi, nous risquons une réponse fort souriante mais très vague.

Le thérapeute doit avoir conscience que chaque attitude, chaque parole, chaque action faite à l'égard du patient a des effets. Rien n'est anodin ou laissé pour compte. Le champ d'action est vaste et actif dès que la relation est établie, aussi, il est primordial que rien ne soit laissé au hasard, il n'est pas bienvenu de se dire "on verra bien".

Préférez tourner votre langue 7 fois dans votre bouche, observer, et rester immobile si vous n'êtes pas sûr d'être constructif.

Quelques mots merveilleux (sans oublier le silence et l'écoute):

Bonjour

Comment ça va?

Mon cher, ma chère.

Agréable

Merveilleux

Très bien

Vous pouvez essayer, voulez-vous essayer

Vous êtes libre

Vous avez le choix

C'est comme vous voulez

Voulez-vous que je vous aide?

Super!

La relation est un échange, c'est un apport mutuel, un partage enrichissant, qu'il est bon de valoriser, en remerciant l'autre (le patient) de ce moment partagé. Ainsi, on gomme le rapport dominant-dominé, thérapeute-patient. Faire bénéficier un patient de ses outils et l'aider à les utiliser n'a rien d'un rapport de force. Il s'agit d'un service qui peut avoir plus ou moins d'effets positifs.

Le patient peut en bénéficier pour son confort moral et physique.

Le thérapeute en apprend plus sur sa pratique.

MERCI